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Le bon exercice du pouvoir n’est pas une question de genre

par Point Focal Genre

publié dans genre , femme , homme , leadership , pouvoir , mixité , développement

Résultats de la 7ème étude GEF

24 octobre 2018

"Dans cette 7ème étude, Grandes Ecoles au Féminin (GEF) a cherché à savoir si le pouvoir de demain a un genre. L’étude démontre que pour les personnes interrogées, quel que soit leur sexe ou leur âge, être un bon dirigeant n’est pas une question de genre. Les codes et l’exercice du pouvoir actuels apparaissent comme dépassés et de nouvelles attentes s’expriment.

L’accès des femmes à des postes à responsabilité ne se fait pas de manière aussi naturelle d’une organisation à l’autre et l’archétype du pouvoir reste assez masculin. GEF a cherché à savoir si le genre était réellement déterminant dans le bon exercice du pouvoir et si la mixité pouvait générer un exercice du pouvoir adapté aux organisations de demain.

Ils sont 92% à penser que les personnes détenant le pouvoir changent de comportement et ce plutôt de façon négative.

Le pouvoir est-il genré ?

L’étude relève une ambivalence instructive sur le sujet Les hommes et les femmes ont une perception genrée du pouvoir. Une large majorité des répondants estime que les hommes et les femmes exercent le pouvoir de manière différente (60% chez les hommes, 78% chez les femmes) et la majorité des femmes pense que les hommes et les femmes ne recherchent pas le pouvoir pour les mêmes raisons.

Or, dans les faits, le pouvoir est toujours principalement exercé par les hommes et nos répondants sont pour 80% convaincus qu’il est toujours plus difficile pour une femme d’accéder à un poste de direction : 90% des femmes en sont convaincues, et une majorité des hommes (63%) en conviennent.

La majorité des témoignages a prouvé qu’une femme au pouvoir ne l'exerce pas nécessairement différemment d'un homme. Si le pouvoir a aujourd’hui un genre, il est vrai que les codes du pouvoir, dits masculins, s’imposent aux femmes comme aux hommes.

GEF formule ici une hypothèse décisive : dans l’absolu les femmes n’exercent pas le pouvoir différemment, c’est la mixité qui favorise un exercice du pouvoir différent, notamment chez les femmes.

En l’absence de mixité, les femmes et les hommes exercent le pouvoir de la même façon.

La mixité comme clé du nouveau pouvoir

L’étude permet d’identifier la mixité comme porte d’entrée privilégiée pour faire sauter les codes actuels du pouvoir, répondre davantage aux défis de demain et attirer les jeunes talents. Une conclusion qui fait écho à la dernière étude GEF qui avait mis en exergue que la mixité est le secret des organisations qui savent changer. 82% des personnes interrogées considèrent qu’avoir des femmes et des hommes qui exercent le pouvoir dans une organisation est un atout pour leur permettre de faire face aux nouveaux enjeux auxquels elles seront confrontées."

Vous pouvez accéder à l'article complet en suivant le lien ci-dessous.

 

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